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Mais écrits...mais peau aime !

2 juin 2018

O Nuit de tous les temps ! O Chevalière et fée de paix et de silence ! Libère Ö belle sainte, ce geôlier qui te guette...

 

 

 

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hector sait tout2

 

Ô Nuit de tous les temps ! Ô Chevalière et fée de paix et de silence ! Libère Ô belle sainte, ce geôlier qui te guette sans scintiller, ferme un peu ses yeux de misère, pour un seul instant de repos!  

 

Emporte-le au fond de ta merveilleuse sérénité, embarque le dans l’un de tes chars, comme un prince, le temps d’un scintillement de l’un de tes astres, un seul songe de tes escortes étoilées, lui suffira à panser les rides de toute une vie et à retrouver son salut et sa patrie, et m’épargner un moment ses coups de fouet dans le vide, pour tenter de m’éloigner vainement de sa solitude !!

 

 

 

 

 

PRÉLUDE

 

 

 

 

 

Alors M’y voici, moi Hector, je vais parler, je vais écrire, je vais tout dire et ne rien taire.

 

Je vais crier toutes les vérités, celles là mêmes que les êtres humains les vrais, n’osent jamais vouloir dire, et aussi celles qu’ils ignorent et ne pourront jamais savoir.

 

Ce n’est pas parce qu’un chat comme moi n’a jamais parlé qu’il ne sait rien, et s’il savait tout et même plus encore ?

 

Et pourquoi ne le saurait il pas, puisque il voit et entend tout ?

 

J’ai même toutes les chances de voir mieux et plus que les vrais humains.

 

Je peux être partout et nulle part, aucune limite, aucun interdit, aucune frustration, sauf quand on me chasse par une porte, mais je peux revenir par une fenêtre, ou par le patio ou par le jardin, ce jardin de mes gloires et de mes festins, faits de moineaux exquis et de tourtereaux délicieux.

 

Et ce livre c’est moi qui l’ai écrit de mes propres griffes !

 

Pourquoi vous me regardez comme ça ?!

 

Vous ne me croyez pas ? 

 

Comme tous les chats de la résidence, bien sure et de tout le quartier, qui eux aussi ne m’ont jamais cru !

 

Un chat qui écrit un livre !

 

Ca n’arrive même pas dans les rêves, qu’ils m’ont dit, à propos de rêve, la voisine du 2ème a rêvé de moi.

 

Oui, je me suis projeté dans ses songes et lui ai épelé mon prénom comme ça : HECTOR que je m’appelle madame !

 

 Et là je suis en train de vous révéler noir sur page ce que je n’ai pu dire dans ma langue de chat !….. On verra bien à la signature des autographes !

 

Car plus rien ne me fait plus peur ni sensation à présent, j’ai foulé sous mes pas feutrés tous les doux souvenirs et laissé derrière moi tous les moments amers, rien ne m’étonne plus, ni me chavire.

 

Et si je suis resté en entier toutes ces années, c’est que j’ai encore le cran et la bosse de rouler encore longtemps sur terre.   

 

Et je sais que dès aujourd’hui tout va changer, la boussole et tous les nord de ma vie.

 

 et le déclic énorme qui tinta dans ma tête et auquel je retentis, c’est cette porte qui s’ouvra devant moi, et cet homme au seuil de sa demeure avec son nouveau venu ; moi un visiteur nocturne qui suivais ses pas.

 

Tout, au fil des minutes et de mon évolution sereine dans le couloir et dans le salon de cette demeure étrangère, confirmait mes certitudes. Maison certes, encore inconnue, mais qui me renvoyait par chaque coin et de tous les cotés, un sentiment serein de déjà familier, même si je ne l’avais auparavant jamais visitée.

 

Quelques pas suffisaient pour atterrir devant les regards avides, passionnés et curieux qui commençaient à me cerner de partout. Et je devins si vite le centre d’un monde, d’une famille qui n’avaient de regard que pour moi tout seul, moi un chat désarmé, mais devenu soudain la star d’un instant.

 

Des voix, des questions  et des remarques  fusèrent de partout : « D'où vient ce chat ? », » Regarde ! Il est tout noir ! », Maman ! Je peux le garder ? »,  non Il est sale ! regardes ces yeux…comme deux diamants verts…! non fais le sortir ! Tu sais que je suis allergique ! »…

 

Déçu, nostalgique, abattu, terne et presque aux larmes, le souvenir de mon passé glorieux, fortuné et aisé dans ce foyer chaleureux, mais lointain que j’ai abandonné à jamais, me reprit à la gorge comme pour m’étrangler de regret ou de répression.

 

Mon paradis abîmé, gâché et quoi qu’inutile à présent, me maquait violemment. Mais je m’empêchais d’exhiber mon émoi devant un auditoire déjà si affecté et quelque peu tourmenté.

 

Je fus le héros d’une scène sans répliques, un héros sans voix, un géant d’une histoire profondément vraie et tragiquement humaine… !

 

D’ailleurs, chat que je suis, que me manque t-il d’humain hormis la parole ?!

 

la parole, quelques fringues et une bonne douche chaude, ô que j'en ai besoin à présent !

 

Mon vœu fut vite comme par enchantement exhaussé, la tête encore enfouie dans une assiette, en train de finir un si délicieux dîner, quand deux mains douces me prirent des deux cotés, et ne me lâchèrent doucement que dans une marre d'eau tiède mousseuse et bien parfumée.

 

C'était la mère et son enfant qui s'employaient à présent à me frictionner et me brosser de savon et de shampoing, avant de m'envelopper d'une serviette et de laisser souffler sur moi l'air chaud d'un grand séchoir.

 

Cela me remonta mes souvenirs de ma dernière douche voilà presque une année, eh oui une année sans douche, heureusement qu'il y a la pluie, le vent et le soleil tous les mois et toutes les semaines, et quand nous y pensons dans notre communauté de chats, on dirait que la nature est ainsi faite pour nous et nos voisin de la faune, proche et lointaine. 

 

Les sentiments nous les avons et aussi la raison et nous sommes souvent plus raisonnable que certains humains… !

 

Moi voyez vous, Je ne vole  jamais, ou alors si le vice me prend, c’est juste pour grignoter et ne pas crever de faim, mais jamais pour entasser les richesses ! Mentir, je ne le saurais jamais, nous les chats on est exempt de mensonges !

 

D’ailleurs on n’en a même pas la langue, n’est ce pas comme vous dites: vouer sa langue au chat, ou avoir un chat dans la gorge…et tous ces proverbes dont on nous accable et dont nous sommes innocents !

 

Minuscules petits êtres, au pied de ce monstre mythique !

 

L’homme et sa seule vérité, close et enfermée sous des masques vaporeux !

 

………….

 

J’ai fêté mon cinquième anniversaire il y a quelques mois dans une petite maison dans un quartier Casablancais.

 

C’était là que j’ai vécu les plus merveilleux jours de ma petite vie de chat.

 

Ma maîtresse, que Dieu ait son âme, était une de ces femmes dont le cœur englobait le monde entier… !

 

C’était la bonté en personne qui marchait sur terre.

 

C’est elle qui m’avait nommé Hector !

 

Mais je ne sais pour quelle raison ?!

 

Un prénom grec pour un chat arabe !

 

Prénom mythique d’un héros troyen de l’Iliade ; chef-d’œuvre d’Homère C’est Hector , fils de Priam ,l’un des héros de la guerre de Troie,  J’espère toutefois ne pas subir le même sort tragique !

 

Hector vient du verbe heiken qui signifie « diriger » .Ce qui explique le tempérament des Hector, y compris moi-même. Ce sont des véritables hommes d’action, des êtres ambitieux, toujours en quête de gloire et de grands succès.

 

prénoms si rares ou inexistants de nos jours, chez vous autres humains, ordinaires ou hommes de renom, a t-on perdu aussi la verve qui va avec ?

 

les Hector sont un peu orgueilleux, mais pour un chat, l’orgueil n’est point un vice, la modestie est la  sale vertu des chiens !

 

Moi, je suis toujours propre et net ! Je respecte bien les règles d’hygiène ! Je suis unique ! Moi…Quoi ?!  Qu’est-ce que vous dites ? Moi, égoïste ?! Ah ! ça non ! ah ça jamais !

 

C’est une offense que mon amour propre  ne pourrait tolérer !

 

Il est vrai que je m’estime parfois un peu trop ; mais, ne pensez-vous pas que je le mérite?!

 

Le décès  de ma  bienfaitrice signifiait pour moi, la mort de la pitié et l’inhumation de l’espoir.

 

Ses héritiers ; des loups humains, ils m’ont  dénudé de mes possessions misérables : ma niche, mon bol, mon petit ballon et un toit  qui m’abritait ; et m’ont jeté sans merci comme un chien dans la rue… !

 

Avec tout le respect que je dois à la race canine, pour pouvoir tolérer la rue pour éternel foyer !

 

 

 

 …………Extraits

 

 

 

CHAPITRE  I

 

 

 

Un cri strident de femme apeurée retentit dans mes oreilles et dans tout l’escalier, dans tout l’immeuble et dans le monde entier:

 

« aoudou billah ( que Dieu nous préserve)…Un chat noir ! »

 

Brailla la voisine de toute ses forces et de tous les tendons et tous les nerfs de son visage, qui devint si vite défiguré.

 

Un cris qui me mit aussitôt au guet d’un danger imminent ou d’un péril arrivant du ciel, avant de saisir, quand elle me fixa des yeux ahurie et en me pointant du doigt de sa main tremblant, que c’était de moi qu’il s’agissait, moi un modeste chaton, bien discret et bien aimable qui hésiterait à faire du mal à une souris, si à peine elle panique à ma vue.

 

Mais à faire trembler à mort une femme aussi forte qui ferait reculer tout un régiment rien qu’avec son hurlement sordide, c’est de l’insensé à mon avis et du jamais vu.

 

C’est peut être la faute à mes pas feutrés et silencieux qui n’annoncent jamais ma venue ou ma présence.

 

Mais de là à causer une aussi horrible peur, je devrais avoir l’air d’une panthère noire et féroce, en miniature d’ailleurs je l’avoue, mais je ne suis point féroce.

 

J’aurais beau avoir l’air de cet animal aussi méchant et aussi prédateur, je ne suis en définitive qu’un chat soyeux,

 

Mais Je ne suis pas qu’un chat en fait, et je ne le suis même peut être pas, je ne suis pas une simple bête, je suis un être je suis Hector, je suis moi avec mon nom et ma personne, mon cœur, un esprit et des pensées pour moi tout seul et pour le monde, et rien d’humain ne m’est étranger, je partage le même sort que tous ces humains avec qui j’ai vécu une des étapes de ma petite vie, faisant partie intégrante de leurs familles et croisant un de leurs chemins et certaines de leurs histoires.

 

Ne suis-je pas digne d’être humain moi aussi ?

 

Je bondis les escaliers fuyant ce regard effrayé et accusateur et courus me réfugier dans le jardin de la résidence, avant que la folle d’effroi n’ameute tous les voisins.

 

Mon amertume me cloua à la broussaille sous les arbres, me dissimulant  aux regards furtifs et fouineurs, quand je fléchis lentement à la déception qui m’invita m’engourdir et plonger dans mon sommeil.

 

Soudain, à peine assoupi, je sursautai violement, en suspectant que cette fois je suis rattrapé par une faute que je n’ai hélas pas commise, quand heureusement, je réalisai que  ce n’était que le bruit d’un portail qui s’ouvrit.

 

Je me rétablis et pointai  yeux et oreilles vers la direction du bruit, pour voir un homme s’introduire dans la résidence, un quinquagénaire qui portait un manteau noir.

 

Je bougeai mes pattes en douceur et m’approchai voir de qui il s’agissait.

 

J’avais maintenant comme une forte envie, un feeling et une curiosité de vouloir connaître les habitants de ce fragment de résidence.

 

Arrivé à quelques mètres de ce nouveau venu, je pu constater que sur les lignes de son visage, sont comme tracés des mots et des phrases, des pensées et peut-être des méditations…Qui est-cet homme mystérieux?

 

C’est surement l’un des habitants du 2ème ou du 3ème  étage.

 

Il monta l’escalier d’un pas méditant, on dirait un danseur ! Ou peut être un chanteur.

 

Car à écouter cette voix qu’il ronronne…Des mots tels des perles illuminant un timbre d’une mélodie mystique.

 

 mais…c’est quel genre de chanson ou c’est quelle romance ? Occidentale ? Non ! Plutôt orientale ?

 

 Point du tout ! Cela me semble unique ! Comme une musique céleste…un Coran ou un Evangile ! Qu’en sais-je ? Cette voix enchantant m’ensorcela et m’envouta, au point que je me suis trouvé suivre ses pas sans réfléchir, tel un fan fasciné par son idole, ou un fou de foi et de ferveur !

 

Allez après cela dire, qu’un chat n’a pas de raison, ou n’est pas non plus spirituel !

 

Je le suivis et mes pas, accordés à la cadence de ses pas, trottaient au rythme de sa voix chantonnant toujours cet air mélodieux

 

Arrivé au 2ème étage, l’homme s’arrêta un moment avant d’ouvrir une porte, sa demeure surement, il ne s’aperçut qu’il était suivi qu’après 2 étages foulés.

 

Je le sentis surpris par ma silhouette noire derrière lui, et écarquilla des yeux comme pour s’assurer d’une vision qu’il crut invraisemblable, vue ma toison noire et la couleur de la nuit .

 

 Je fis de même en le regardant  de tous mes yeux scintillants, comme deux étoiles bleues dans la nuit de mon pelage ; lui,  tendant sa main comme pour me caresser, et moi me faufilant entre ses jambes et le caressant de ma queue velue, effectuant ma dance d’euphorie.

 

Hector, me dis je, as-tu cette fois peut être trouvé ton refuge ?

 

As-tu enfin rencontré  ton oasis ? Depuis tout le temps que tu rodes dans ces jardins et ces résidences comme un orphelin des hommes et un lâché de ton espèce, en persona non grata  fuie comme la peste.

 

L’homme, intuitif sans doute, car assez pitoyable comme je le pressentais, caressa le félin que je suis en me parlant : « O pauvre étranger ! Que fais –tu là avec ton allure étrange devant un pauvre étranger ?!» je ne pouvais que lui miauler : « Vous parlez comme un philosophe, monsieur ! »

 

Il me demanda alors : «  Comment tu t’appelles ? », Hector, répondis-je

 

-Tu n’as pas de nom ?!

 

-Ne t’en fais pas ! Je te trouverai un joli nom ! N’est-ce pas !

 

Moi c’est Cyler que je m’appelle, et bienvenue à toi, tu seras chez toi, toujours quand tu veux.

 

J’eus vite les larmes aux yeux et le cœur et la tête ballants.

 

 

 

………..Extraits 

 

 

 

Je suis un chat certes, personne ne vous dira le contraire ; même pas moi, mais j’ai  toute ma vie essayé de parler aux humains comme à ce gardien qui ne voulait jamais m’écouter ni me comprendre .

 

Il me répétait chaque fois ce mot leitmotiv que j’entendais toujours sans jamais avoir compris le sens pendant longtemps : « tsab !», vas t’en, se plaisait il toujours à me lancer !

 

Avec ce geste de  coup de pied qui m’éloignait de lui ; je le fuyais en râlant et machant ma colère.

 

Et ce n’est qu’à contre cœur que je rejoignais  la section  des chats attroupés à se chamailler tout le temps…Suis- je obligé à ne vivre qu’avec des chats ?!

 

N’ai-je pas le droit moi aussi de choisir mon milieu social ..si je peux dire ?

 

Ou alors faudra t-il  que j’ameute de vrais bons chats du quartier, les rallier à la cause et sortir en manifestation pour nous faire entendre !

 

Il a beau me chasser à coup de pied et de matraque, il me fait de la peine ce pauvre diable de gardien.

 

Un homme sans âge, un être diurne à l’âme bien prisonnière du corps, elle ne bouge pas, s’évapore pas, toujours là aux aguets la pauvre âme sentinelle.

 

Il veille la nuit et dort une part du jour ! Une âme misérable et torturée dans ce cachot d’argile ! Ce cachot si étroit, si exsangue et si sombre ! !

 

Pourrait –elle un jour s’en évader?

 

O Nuit de tous les temps ! O Chevalière et fée de paix et de silence ! Libère  Ö belle sainte, ce geôlier qui te guette sans scintiller, ferme un peu ses yeux de misère, pou un seul instant de repos!  

 

Emporte-le au fond de ta merveilleuse sérénité, embarque le dans l’un de tes chars, comme un prince, le temps d’un scintillement de l’une de tes astres, un seul songe de tes escortes étoilées, lui suffira à panser les rides de toute une vie et à retrouver son salut et sa patrie, et m’épargner un moment ses coups de fouet dans le vide, pour m’éloigner de sa solitude!!

 

Ne jouissant point de la divine et universelle grâce nocturne, il montait la garde et son calvaire avec, de 20h à 7h du matin . De longues heures devant lui à roder, observer, surveiller, somnoler …..mais tous les sens à l’affût !

 

C’était mon unique compagnon de nuit .Je m’installais à coté de sa cabine . Il était,hiver comme été, enveloppé dans son rude tablier gris. Je le regardais en train de préparer son diner….L’odeur de son tagine   m’enivrait  …Quand il eut fini de manger , il me jeta quelques miettes .Il sirotait  son thé  en écoutant ses pensées au rythme de sa radio .Un jour , j’ai commis une petite  faute mais que lui ne m’a jamais pardonné ,malgré la plaidoirie qu’a présentée  Monsieur Cyler en ma faveur.

 

Il lui rappelait que le prophète n’a pas puni un campagnard  qui a pissé, par ignorance ,à la mosquée .

 

Mais lui, intransigeant et fou de colère, il voulait me décapiter pour quelques gouttes d’urine sur son tapis de prière .

 

Quand on est musulman , on est tolérant non ?!

 

 Et puis ,  j’ai juste profité de l’un de mes droits naturels : délimiter  mon territoire ! Vous savez ?

 

Je suis un chat loyal qui connait bien ses limites : Ma liberté s’arrête là ou commence celle des autres ! Et ma pisse aussi !

 

Mais qui respecte mes droits à moi ?

 

Montrez m’en un seul !

 

L’autre jour, étant à quelques pas de la voisine du 1er étage, celle-ci dit à son fils : « Amène ce chat ! Il mangera la souris qui se cache dans  le débarras ! ». 

 

Nous nous sommes vite regardés lui et moi comme deux cowboys prêts pour un duel !  

 

Un enfant sadique et effronté, comme tous ces gosses qui ne savent accueillir les chats qu’à coup de pied et  de bâton.

 

Il prit alors l’initiative et bondit me saisir, et quand il s’apprêtait à me captiver, j’ai pris mes pattes à mon coup et pus échapper au péril !

 

Mais le diablotin courait de toutes ses forces pour m’attraper, on dirait un athlète aux jeux olympiques !

 

Essoufflé , il s’arrêta  au pied de l’arbre où je me suis réfugié .

 

Il m’appela avec une gentillesse fourbe « ps !psps ! Viens mon joli chat, viens donc ! N’aie pas peur !

 

Tom ! Viens mon héros, descend ! Jerry t’attend au débarras ! Allez mon brave! Montre-nous ce que tu sais faire !

 

-Mais qui est ce Tom et ce Jerry ?

 

Ce gamin a surement perdu la tête !  

 

je réfléchis un instant puis je me dis : « Hector, à ce point ?

 

On veut faire de toi un assassin et un vampire ?

 

On veut te faire manger une souris ! Une innocente petite créature !

 

Et puis  avec tous les droits dont on nous accable aujourd’hui : droits des hommes, droits des femmes, des enfants,  de l’environnement, et de tout ce qui bouge…et où est le droit des souris, et de quel droit leur porter atteinte ?

 

Et puis, je ne suis pas un criminel !

 

Je suis un chat honnête et civilisé ! Et de quel droit m’imposer un crime à moi ou à tous les chats ?

 

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